ESPERANCE


Ne te retourne pas vers ta folle jeunesse
Quand, l'automne arrivé, souffle un vent glacial
Coulant, sournoisement, son frisson infernal
Jusqu'au bout de la nuit... au coeur de ta détresse !

Ne te referme pas sur le mal qui t'oppresse ;
Ta douleur est réelle et n'a rien de banal
Mais, tu dois rechercher un moyen radical,
Un centre d'intérêt, soulageant ta faiblesse !

... Les ténèbres ont fui ! Le jour va se lever ...
Pour un nouveau parcours tu veux bien t'apprêter ;
Ton âme endolorie attend la délivrance ...

Ton regard hésitant surveille l'horizon
Et s'émeut, libéré, reprenant confiance,
Lorsque l'espoir flamboie au soleil d'Apollon !

( Sonnet)

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