LE GENIE DU LAC
Toi le flâneur, le cavalier,
tu passes sans me regarder,
sans t'arrêter sur le rivage,
sans supposer mon camouflage ...
Pourtant blotti près des roseaux,
j'écoute le chant des oiseaux ;
sur moi le vent n'a pas de prise
alors d'effluves je me grise ...
je m'émerveille des couleurs
tout en laissant passer les heures ...
... Bientôt, je ferai volte-face
et regagnerai mon palace,
guettant les signes du printemps
de mon royaume transparent !
Commentaires
Jolie poème, j'aime ce côté mystérieux...mais je ne suis pas arrivé à comprendre qui est ce "je" car j'ai l'impression que ce n'est pas une personne, pourrais tu me renseigner ?
Voilà, en passant j'ai aussi un blog littéraire si tu veux aller voir : http://www.soufflemots.com/