MA TENDRE ENFANCE
CHAPITRE X - PREMIERES VACANCES
2° PARTIE
L'été suivant, voulant nous prouver cette affection sans toucher à la corde sensible de notre fierté, souvent mise à rude épreuve, nous connûmes huit jours inoubliables !
C'était en juillet et nous revenions du bord de l'eau portant une pêche infructueuse : juste quelques poissons-chats, désagréables à préparer et dont la chair grasse et jaune rappelait celle de l'anguille dont, personnellement, je ne raffolais pas ! Notre mine devait être de circonstance car nos amis cherchèrent aussitôt par quel biais ils pourraient nous rendre le sourire :
"- Eh bien les enfants, ce n'est pas dramatique nous dit gaîment celle que nous appelions "tatie"; d'ailleurs, je crois avoir une idée !"
Un coup d'oeil à ma mère et nous fûmes envoyés sans délai nous rafraîchir et changer de vêtements.
Lorsque nous revînmes vers eux, les yeux de maman pétillaient de malice et tous trois donnaient l'impression d'avoir préparé une bonne farce !
Maman prit la parole :
"- Que diriez-vous, les enfants, de changer d'air ... et de pêche ? ..."
Nous restâmes interloqués, ne comprenant pas où elle voulait en venir, et tatie continua :
"- Voilà ... aimeriez-vous voir la mer ?
"- La mer ? ..."
Nous en étions éloignés d'une centaine de kilomètres seulement mais jamais nous n'avions eu l'occasion d'admirer cette immensité bleue ! Nous connaissions l'état de nos finances et savions pertinemment qu'elles ne pouvaient supporter le coût d'une fantaisie si peu raisonnable ... De ce fait, l'idée en avait été abandonnée depuis bien longtemps !
Aussi étions-nous stupéfaits d'entendre notre mère participer à une conversation si éloignée de nos habitudes et le regard de nos yeux incrédules se posa de nouveau sur elle portant tous les signes d'une totale incompréhension ...
Elle sourit d'un air heureux :
"- Ecoutez ... Ecoutez ! ..."
C'était en juillet et nous revenions du bord de l'eau portant une pêche infructueuse : juste quelques poissons-chats, désagréables à préparer et dont la chair grasse et jaune rappelait celle de l'anguille dont, personnellement, je ne raffolais pas ! Notre mine devait être de circonstance car nos amis cherchèrent aussitôt par quel biais ils pourraient nous rendre le sourire :
"- Eh bien les enfants, ce n'est pas dramatique nous dit gaîment celle que nous appelions "tatie"; d'ailleurs, je crois avoir une idée !"
Un coup d'oeil à ma mère et nous fûmes envoyés sans délai nous rafraîchir et changer de vêtements.
Lorsque nous revînmes vers eux, les yeux de maman pétillaient de malice et tous trois donnaient l'impression d'avoir préparé une bonne farce !
Maman prit la parole :
"- Que diriez-vous, les enfants, de changer d'air ... et de pêche ? ..."
Nous restâmes interloqués, ne comprenant pas où elle voulait en venir, et tatie continua :
"- Voilà ... aimeriez-vous voir la mer ?
"- La mer ? ..."
Nous en étions éloignés d'une centaine de kilomètres seulement mais jamais nous n'avions eu l'occasion d'admirer cette immensité bleue ! Nous connaissions l'état de nos finances et savions pertinemment qu'elles ne pouvaient supporter le coût d'une fantaisie si peu raisonnable ... De ce fait, l'idée en avait été abandonnée depuis bien longtemps !
Aussi étions-nous stupéfaits d'entendre notre mère participer à une conversation si éloignée de nos habitudes et le regard de nos yeux incrédules se posa de nouveau sur elle portant tous les signes d'une totale incompréhension ...
Elle sourit d'un air heureux :
"- Ecoutez ... Ecoutez ! ..."
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